Extraits du livre de Ginette Paris, L’ENFANT, L’AMOUR, LA MORT. L’AVORTEMENT, UN GESTE SACRÉ, Nuit blanche éditeur, 1990, 125 p. Quand on veut penser l’avortement pour soi, et pas seulement de façon rationnelle, mais parce qu’on est confrontée à une grossesse non-désirée, on se retrouve coincée entre les discours anti-choix et pro-choix. Les discours polarisés sont incapables de penser l’avortement dans toutes ses dimensions : psychologique, physique, biologique, écologique, sociale et spirituelle/morale (et j’en oublie?). Si les anti-choix (ou pro-vie) parlent abondamment de spiritualité, les pro-choix semblent banaliser l’avortement qui devient un acte technique dénué de sens . Pourtant, dans mon entourage, les femmes qui m’ont parlé de leur avortement ont vécu leur processus de décision ainsi que l’avortement de façon très diverses, dans des contextes fort variés, mais jamais de façon anodine ou banale. Chez celles qui ont bien voulu m’en parlé, cette décision a amené son lots
Un blog à la fois intimiste et critique, du particulier au général. Mon destin individuel dans un drame collectif. Pour ceux et celles qui sont encore capables d'être bouleversés par la beauté et l'horreur et dont la vision artistique est sans cesse ramenée à la petitesse du réel, au juste-milieu-médiocre des possibles.