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Une critique féministe des lutins de Noël : de la magie à l'invisibilisation des femmes




Nous sommes le 2 décembre. Plusieurs d'entre nous débutent leur calendrier de l'avent. Et comme on veut être écolo et féministe et alternatif, ce calendrier n'a pas été acheté en pharmacie et ne contient pas des chocolats, selon les familles, ce sont des pensées, des surprises personnalisées, de bonnes actions, des jeux à faire en famille, etc., le tout dans une merveilleuse pochette fabriquée maison, bien sûr! Et qui a pensé ce calendrier? Qui l'a fabriqué? Qui a fait les recherches sur les réseaux sociaux, Pinterest, groupes facebook et cie pour trouver les idées les plus adaptées à sa famille? On laisse ces questions en suspens pour l'instant.

Et ce n'est que le début de toute la féérie des fêtes : on verra bientôt les réseaux sociaux remplis des farces douces et amères de ces bons vieux lutins de Noël qui envahissent les maisons depuis quelques années, sans que l'OMS nous ait informé-e-s de la pandémie. La plus grosse farce des lutins de Noël, selon moi, c'est le patriarcat qu'ils renforcent!

Le rapport entre les lutins et le Père Noël

Les lutins de Noël font désormais concurrence au "vrai" symbole des Fêtes: notre bon vieux Père Noël. Jugé trop commercial, discriminatoire (classiste, en tout cas) et peut-être un peu pédophile, le Père Noël, de même que les visites au Centre commercial pour le voir, ont moins la cote.

Mais le Père Noël et les lutins sont-ils vraiment différents? Physiquement et symboliquement, c'est évident : le premier est gros; le second est élancé; le premier représente la générosité, le don, le plaisir de recevoir des cadeaux; le second, l'humour, les mauvais coups. Ce qui les lie est composé de deux éléments : le mensonge (ben quoi? on s'entend que ce sont des choses inventées par les adultes) et la magie (disons que c'est le beau côté de la médaille du mensonge, on va dire que c'est un mensonge pour des bonnes raisons). 

Le but de cet article n'est pas de traiter de la fameuse question qui occupe bien des groupes de mères à cette époque-ci : est-il bon de mentir aux enfants afin de leur faire croire au Père Noël? Toutes ont leur opinion sur la question basée sur leurs propres expériences infantiles des fêtes ou encore sur une question de principe ou d'éducation alternative : certaines se sont senties trahies en apprenant le subterfuge; d'autres manipulées lorsqu'on a exigé leur obéissance sous peine que le Père Noël ne leur donnerait pas de cadeaux; d'autres enfin conservent des souvenirs impérissables de la magie de Noël et souhaitent faire revivre cette magie à leurs enfants; pour certaines, il est inconcevable de mentir sciemment aux enfants; pour d'autres, il s'agit d'être réaliste; pour d'autres encore, il est inacceptable de "profiter" de la crédulité des enfants et de leur difficulté à reconnaître la réalité de l'imaginaire. Qui sont les grands absents de ces discussions? On va encore une fois laisser la question en suspens.

Parlons de la magie: le travail invisible

En langage féministe, la magie de Noël réfère en fait au travail invisible. "Le travail invisible, non rémunéré, comprend l'ensemble du travail au foyer accompli au sein de la famille et du bénévolat réalisé dans la communauté, quel que soit le statut de la personne: travailleuse ou travailleur au foyer, sur le marché du travail, aux études, ou en recherche d'emploi, retraitées et retraités..." (AFÉAS, 2001). C'est l'une de ses versions les plus nobles et, disons-le, pour plusieurs, les plus excitantes. En effet, concevoir des tours pendables aux enfants pendant qu'ils sont couchés et s'émerveiller avec eux le lendemain en "découvrant" les fourberies du lutin farceur, quel plaisir! Bien mieux que de prendre soin des personnes malades ou d'organiser notre conciliation travail, études et famille!

C'est néanmoins un travail et une attente sociale. C'est un travail nécessaire au bonheur des enfants: c'est le travail de les entourer de douceur et de magie, de les faire rêver, de sortir de l'ordinaire vers l'extraordinaire, de la noirceur de décembre à la lumière des fêtes, de nourrir l'imaginaire et de construire les souvenirs d'enfance qui leur serviront de refuge pour toute la vie lorsqu'ils vivront des moments difficiles.

Ce travail ne se limite pas à Noël, il doit être reproduit à la Saint-Valentin, à Pâques, à l'anniversaire de chaque enfant, à la fête nationale, à l'Action de grâce, à l'Halloween, etc. Mais soyons honnêtes: pour plusieurs, en fonction de notre enfance, de la quantité de temps dont nous disposons ou encore lors de certaines années difficiles, c'est aussi un fardeau. Alors oui, c'est un travail. Mais surtout, c'est un travail qui, par définition, pour rester magique, doit être invisible. Mais invisible jusqu'à quel point? C'est le but de cet article.

A-t-on idée du nombre d'heures que passent les femmes à planifier, à organiser et à réaliser toutes ces tâches invisibles associées à la magie de l'enfance? Juste en conversations facebook et par mon expérience personnelle, on parle de dizaine d'heures chaque année seulement pour Noël, voir une centaine pour les plus motivées. Pour l'ensemble des fêtes de toute l'année, on parle probablement de centaines d'heures que chaque mère investit en travail invisible pour le bonheur et la magie de ses enfants.

Le travail invisible des femmes et la magie visible des personnages masculins

Ma critique féministe n'est pas de demander à ce que les femmes cessent de faire ce merveilleux travail, évidemment! La critique touche deux aspects : le choix des personnages qui représentent cette magie, de même que le partage très inéquitable de ce type de travail invisible au sein du couple, de la famille au sens large et dans la société. Commençons par le premier aspect : l'invisibilisation des femmes dans les symboles de Noël.

Comme la plupart des films qu'on nous présente au cinéma, comme la plupart des séries et des animés populaires pour enfants, Noël représente très majoritairement des personnages masculins : le Père Noël, le lutin farceur, les lutins de Noël qui fabriquent les cadeaux, les anges, les rois mages, l'âne gris et le boeuf, Mère Noël qui fait du thé chaud pour son époux et la fée des glaces ou la fée des étoiles, selon les traditions, dont le rôle est ambigüe (chez nous, elle lisait les étiquettes des cadeaux pour éviter ce travail au Père Noël; Radio-Canada, [2015] parle de symbole de lumière et de jeunesse), Marie, Joseph et Jésus si vous avez encore une crèche sous le sapin. 

Il en va de même des autres fêtes : Pâques avec le lapin; la St-Valentin avec Cupidon. Ah, je vous entends répondre "Mais les rennes, les lutins et le lapin sont asexués, voyons!" Premièrement, tous les rennes ont des noms masculins (saviez-vous, selon wikipédia, que les rennes initiaux étaient en fait 4 femelles et 4 mâles? Avec des caractéristiques très stéréotypées de surcroît). Il en est de même, dans les histoires, pour les lutins. Deuxièmement, il n'est pas rare qu'un personnage qu'on croyait asexué porte toutes les caractéristiques généralement associées au masculin OU qu'il se voit attribuer un sexe a posterio dès lors qu'on choisit d'introduire un personnage plus spécifique, c'est-à-dire un personnage féminin (SVP, lire le sarcasme dans l'emploi du mot "spécifique", c'est plutôt parce que les personnages féminins sont une exception, et elles sont traitées comme telles). Ce fut le cas de Flash McQueen, d'abord une automobile - une auto n'a pas de sexe, voyons! - puis, quand le personnage féminin est arrivé, on a compris qu'ils étaient tous entre gars! On peut penser la même chose de Croc-Mou, ce merveilleux dragon asexué jusqu'à l'arrivée des séries avec des dragonnes... il fallait bien des histoires amoureuses hétéronormatives! Cette obsession des personnages presque entièrement masculins est parfois loufoques : le lapin de Pâques pond des oeufs en chocolat, alors que pondre est une caractéristique essentiellement - par essence - féminine! ou encore les Schtroumpfs n'ont qu'un seul membre pour toute la prochaine génération, et ils seront très limités côté natalité étant donné qu'il n'y a qu'une seule femelle. On ne s'ennuie pas à analyser l'imaginaire débridé du patriarcat!

Nous sommes tellement habituées à ne pas être représentées que nous nous faisons parfois la fée du statu quo. En effet, pourquoi choisir des personnages masculins pour représenter la magie de Noël? Chaque fois que je vois ces lutins de Noël "postés" sur mon fil par des mères-veilleuses, je grince des dents : pourquoi pas une lutine? ou une fée émancipée qui a choisi de faire des farces au lieu de servir le bien?

Ce qui est réellement choquant, ce n'est pas seulement que les femmes mettent des heures de travail invisible à nourrir la magie de Noël, ni seulement  que les personnages de Noël soient presque tous masculins, c'est le fait que ce soit le travail invisible des femmes qui serve à nourrir l'idée que ce sont les personnages masculins - les hommes - qui agissent et qui créent la magie dans le monde. C'est très fort et outrageux comme symbolique. C'est très absurde aussi. Il y a de quoi s'indigner pour tout l'avent! (ce serait une bonne idée, un calendrier d'indignation de l'avent!)  

C'est pour cette raison que je m'oppose fermement au règne patriarcal des lutins et du Père Noël. Je leur préfère les lutines, la fée des glaces toute puissante (parfois méchante, parfois gentille), un Père Noël sans Mère Noël (il peut bien faire son thé tout seul!). Et oui, je chante "Libérée, délivrée" et je célèbre la Reine des Neiges! Dans les histoires que je raconte à mes enfants, je ne me gêne pas pour ébranler ces traditions d'invisibilité des personnages féminins... et je vous encourage à faire de même!

Les fêtes, pas la même charge pour les hommes que pour les femmes

Maintenant, intéressons-nous au second aspect de la critique féministe des lutins farceurs. Si les femmes font une tonne de travail invisible pour rendre les fêtes magiques et merveilleuses: pourquoi ce travail n'est-il pas partagé? 

Que font les hommes pendant que madame coût son calendrier de l'avent et y insère ses pensées soigneusement sélectionnées? Pendant qu'elle écrit à grand-maman en joignant une magnifique photo de son enfant? Pendant qu'elle appelle les marraines et les grands-parents pour coordonner les achats de cadeaux aux enfants? Pendant qu'elle cuisine les douceurs qui s'ajouteront à la table des Fêtes? Pendant qu'elle veille à ce que les enfants ne se goinfrent pas à s'en rendre malade? Bon, je pourrais être de mauvaise foi et répondre : ils se saoulent, les mononcles en profitent pour faire des attouchements et briser le consentement des jeunes filles, certains tolèrent mal l'alcool et deviennent agressifs, d'autres font des blagues homophobes, transphobes, sexistes, voire misogynes, d'autres conduisent en état d'ébriété et causent des accidents, d'autres encore sont simplement absents (tous ces pères désengagés)... mais je ne parlerai pas des pires cas de cette masculinité toxique sur laquelle le féminisme pose un regard optimiste : la masculinité est une construction sociale, tous les hommes ne sont pas des prédateurs sexuels ou des impulsifs irresponsables, c'est une question de socialisation. 

Non, je pose la question en toute franchise : que font les hommes de tout ce temps libéré des tâches associés aux fêtes, tout au long de l'année? Disons que ça explique en partie pourquoi "[c]hez les couples ayant des enfants de quatre ans ou moins, les femmes consacrent quotidiennement 1,2 heure de plus que les hommes aux tâches ménagères et aux soins donnés aux enfants" (Conseil du statut de la femme, 2017). Et ce décompte hautement scientifique n'inclut pas du tout les tâches associées à nourrir la magie chez nos enfants, car on oublie de les considérer comme telles.

Pour répondre à ma question, je pose l'hypothèse que les hommes ont ainsi un peu plus de temps libre que les femmes. Plus de temps pour le sport, pour les jeux vidéos, le "scrollage" de leur facebook, les sorties entre "chum", le travail rémunéré, l'implication dans les sphères à hautes responsabilités (en politique par exemple); toutes des activités pour lesquelles nous savons que les hommes disposent et allouent plus de temps que les femmes. Mais toi, homme, ça ne te choque pas que ta copine ait moins de temps libre que toi?

Ça ne les choque pas, les hommes, que les femmes aient moins de temps libres. En fait, selon une recherche du Centre d'études interdisciplinaire sur le développement de l'enfant et de la famille (CEIDEFF, 2015), ils trouveraient plutôt qu'on en fait trop. C'est assez cliché comme critique : les femmes en font trop, les femmes compliquent tout, les femmes se prennent trop la tête avec des détails, les femmes ne pensent pas assez à elle-même. Bon, on va en prendre (car évidemment, on a été socialisée à penser trop peu à nous-mêmes et c'est un réel problème auquel il faut s'attaquer), et on va en laisser (car les hommes ont été socialisés à penser d'abord à eux-mêmes et c'est un réel problème auquel il faut s'attaquer). Car dans cette même étude, les femmes trouvent que les hommes n'en font pas assez. C'est de bonne guerre!

Ceci dit, souhaitons-nous, collectivement, laissez tomber la féérie de Noël, de Pâques, des anniversaires de nos enfants et des autres fêtes au calendrier? Ces fêtes ne sont-elles pas des jalons de bonheur qui préservent notre santé mentale du rythme industriel de nos vies? 

Je me souviens d'un moment où nous étions assises à la table, ma mère, ma grand-mère et moi, au lendemain de la traditionnelle fête des pères, lendemain où avait lieu la fête de mon aînée. Nous venions de terminer la chasse aux trésors que nous avions planifié in extremis la veille, parce que l'autre party nous avait demandé également beaucoup d'énergie. Et là, j'ai demandé : "comment serait les enfances si les mères ne se chargeaient pas de créer toutes ces activités spéciales, gâteaux, petites attentions pour les enfants, etc. ?" Que resterait-il de la magie de l'enfance si l'apport de nos mères, grands-mères, tantes ou autres femmes en était effacé? Pas grand chose. Il faut le reconnaître, c'est très important, les femmes font un travail incroyable dans les coulisses des événements les plus importants de nos vies et personne ne le reconnaît (sauf à l'occasion d'un rapide hommage pour une fête... ou un décès). Ce n'est pas juste que les femmes en font trop, elles font des tâches essentielles au bonheur des membres de la société, essentielles au sentiment d'appartenance, à la cohésion sociale. Ce n'est vraiment pas rien toutes ces petites pensées, cartes de souhaits, activités, farces de lutin, etc. Ce n'est donc pas juste que les femmes en font trop, c'est que les hommes n'en font pas assez. Et leurs désintérêts pour ce travail invisible de cohésion sociale et de bonheur est très préoccupant.

Hé, mon ami! C'est quand même très cool de penser que tu peux devenir un allié proféministe simplement en réalisant des farces à tes enfants et en utilisant une lutine pour être équitable dans la représentation des personnages féériques! Comme quoi, le féminisme (lire : l'égalité entre les femmes et les hommes), c'est facile et ça peut être amusant!

Je vais faire une pause empathique pour ces hommes qui manquent de temps, qui courent partout pour répondre aux besoins de leur famille - en plus des impératifs sociaux de la masculinité - et qui sont engagés dans leur couple pour le partage équitable des tâches. Ces hommes qui hurlent depuis le début de mon article #NotAllMen ou encore qui mecxplique à leur copine que ce texte est de mauvaise foi et qu'il y a une faute dans le 3e paragraphe qui discrédite tout le reste. 

Ceci dit - et c'est un autre sujet -, il se pourrait que parmi ces hommes, plusieurs aient une perception distordue du temps et de leur implication quotidienne. J'ai moi-même vécu cette expérience dans ma vie privée lorsque j'occupais le même emploi que mon conjoint et que j'ai remis en question le fait que ce soit à moi d'aller et de venir de la garderie tous les jours pour qu'il ait plus de temps pour se préparer. Sa réponse m'avait sciée : il était persuadé que j'enseignais moins de périodes que lui, alors que nous en avions exactement le même nombre (il s'est évidemment rétracté et nous avons abordé la question d'un meilleur partage, mais il est rare que nous ayons les moyens de vérifier notre charge de travail aussi objectivement). En plus de ma petite expérience personnelle qui ne vaut pas plus que ça, certaines études ont démontré que les hommes ont une perception distordue de l'intelligence et des compétences des hommes par rapport aux femmes: ils surestiment systématiquement leurs collègues masculins et sous-estiment leurs collègues féminins (Psychomédia, 2009). Ça se vérifie à l'école; ça se vérifie en recherche (Rossiter, 2003), ça se vérifie même chez les médecins hommes qui sous-estiment les maladies cardiaques quand ils examinent une femme (Louvet, 2018); et ça se vérifie très souvent au quotidien (le sexisme ordinaire et les mecxplications). D'autres études ont montré que les filles et les femmes sous-estiment leurs compétences (Malboeuf et Perreault, 2017) et hésitent à négocier la valeur de leur travail (ce qui explique une partie des inéquités salariales dans les domaines contractuels comme le milieu artistique et la recherche, par exemple). Et comme toute la société s'empresse de féliciter tout homme ayant changé une couche ou nettoyer la vaisselle, pourquoi serait-il fou de postuler que les hommes surestimeraient leur implication au sein de leur famille et qu'ils sous-estimeraient celle de leur partenaire? On va - pour de vrai cette fois - laisser la question en suspens et fermer cette pause semi-empathique pour simplement conclure qu'il y a bien quelques hommes qui font l'exception et qui sont les fés du bonheur de leur logis.

La critique féministe du travail invisible effectué par les femmes au bénéfice de toute la société peut s'étendre jusqu'aux grands-mères qui se dévouent corps et âmes pour recevoir toute la famille chaque année, pendant que leurs garçons se joignent simplement à la fête, apportant péniblement une bouteille de vin sans aucune attention personnalisée à titre de cadeau d'hôte, s'assoyant à la table et attendant de se faire servir comme des garçons bien élevés. Si leur maman leur demande de faire la vaisselle, ils s'exécuteront avec obéissance et recevront leurs remerciements comme il se doit. Mais ils ne feront pas plus. 

Pour Noël, cette année, on va se souhaiter une magie partagée, une féérie où l'apport des femmes est bien visible, à la hauteur de leur investissement (attention, ce sera majoritaire!), des personnages de Noël féministes qui feront rêver nos petites filles et nos petites garçons, de même que nos petits enfants non binaires. Joyeuses fêtes!


Références :
1. De Mer, Emmanuelle. (22 décembre 2015). La fée des étoiles: patronne de la lumière ou symbole de la jeunesse. Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/756542/fee-des-etoiles-origines-sainte-lucie-pere-noel

2. Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFÉAS). (2001). Le travail invisible, ça compte! http://bv.cdeacf.ca/CF_PDF/2003_02_0215.pdf

3. Conseil du statut de la femme. (2017). Portrait des Québécoises en 8 temps, dans "Emploi du temps". https://www.csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/portrait_des_quebecoises_en_8_temps_web_2017.pdf

4. Centre d'études interdisciplinaire sur le développement de l'enfant et de la famille (CEIDEF). (2015). Les cahiers du CEIDEF : Penser la parentalité au Québec, UQTR, cité dans Avenir d'enfants. (2016). Perspectives parents: Un portrait de l'expérience et des besoins des parents d'enfants de 0-5 ans. http://avenirdenfants.org/Media/PDF/Publications/article_syntheseipp_v2.pdf

5. Psychomédia. (2009). Les hommes surestiment leur intelligence, contrairement aux femmes. http://www.psychomedia.qc.ca/fonctionnement-psychologique/2009-12-07/les-hommes-surestiment-leur-intelligence-contrairement-aux-femmes

6. Malboeuf, Marie-Claude et Mathieu Perreault. (2 avril 2017). Égalité hommes-femmes: des idées préconçues dès l'âge de 6 ans, La Presse. https://www.lapresse.ca/vivre/societe/201703/31/01-5084155-egalite-hommes-femmes-des-idees-preconcues-des-6-ans.php

7. Rossiter, Margaret W. (Novembre 2003). L'Effet Mathieu Mathilda en sciences. Open edition. Version originale : « The Matthew Mathilda Effect in Science », Social Studies of Science, SAGE, London, Newbury Park and New Delhi, vol. 23, 1993, p. 325-341. https://journals.openedition.org/cedref/503

8. Louvet, Brice. (2018). Les femmes sont plus susceptibles de mourir d'une crise cardiaque si leur médecin est un homme. Sciencepost. https://sciencepost.fr/2018/08/les-femmes-sont-plus-susceptibles-de-mourir-dune-crise-cardiaque-si-leur-medecin-est-un-homme/





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