Gouvernantes et gouvernants actuels : La rhétorique de l'oppression. Analyse des stratégies rhétoriques contre le mouvement étudiant
Il
existe une manière de présenter, de dire, de manipuler la réalité
dans le but de persuader quelqu'un de quelque chose. On appelle
souvent cela de la propagande, même si cette dernière est plus
générale, englobant les actions de promotion également, alors que
la rhétorique ne concerne que le discours. Le gouvernement actuel
ainsi que les chroniqueurs-euses et dirigeants-es adhérant à
l'idéologie néo-libérale utilisent plusieurs techniques de
persuasion dont le but ultime reste à définir.
La
litote ou l'atténuation des faits
La
première méthode que j'ai observée est une rhétorique
d'atténuation des faits que j'appelle la litote en étendant cette
figure de pensée à une figure de discours. Les exemples1
de diminution substantielle des chiffres et de dénis de la réalité
sont nombreux dans les médias pour atténuer l'importance
(statistique) du mouvement étudiant : le nombre de personnes dans
les manifestations, le nombre d'étudiants en grève, le montant de
la hausse des frais de scolarité (qui occulte à bon escient les
hausses précédentes depuis les années 90), etc. C'est typique du
discours social dominant de ne pas reconnaître la réalité de son
oppression en ne reconnaissant pas le statut des opprimés ni leurs
revendications et encore moins leur mouvement de protestations.
L'hyperbole
de l'exception et du contraire
Les
médias et les gouvernants relèvent systématiquement les
comportements exceptionnels et condamnables : violence, vandalisme,
désordre, problème dans certaines assemblées générales
étudiantes, etc. La couverture médiatique se trouve donc
disproportionnée et, de l'extérieur, donne une impression très
différente de la réalité intérieure vécue par les étudiants-es.
De plus, tout mouvement d'opposition pourra faire la Une, comme on
l'a vu avec le Mouvement des étudiants socialement responsables du
Québec2
(MESRQ) dont les portes-paroles ont obtenu très facilement et
rapidement une attention médiatique importante au point de donner
l'impression que leurs membres étaient aussi nombreux et militants
que ceux de la CLASSE et des Fédérations étudiantes.
Le
transfert sémantique
Il
s'agit de prendre un mot, par exemple « grève3 »,
de lui retirer son sens général, lequel était admis généralement
lors des précédentes grèves étudiantes, pour ne lui appliquer que
sa définition dans le code du travail4,
laquelle, forcément, ne s'applique pas au mouvement étudiant. On
lui trouve alors un substitut dont le sens est différent, le mot
« boycott5 »
qui implique alors un changement dans la finalité du mouvement,
lequel devient une tentative de sabotage de l'ordre et de
l'institution plutôt qu'un mouvement de revendications précises. Il
retire également une part de sa notion collective pour lui attribuer
un caractère individuel comme le fait de boycotter un restaurant ou
un magasin. Évidemment, ce mot appartient au champ lexical de
l'économie...
La
démonisation de l'étudiant
La
démonisation est une technique qui consiste à prendre un groupe, à
lui trouver une figure odieuse, malfaisante, que l'on érige en
statut exemplaire du groupe en question. Au sein du mouvement
étudiant, il s'agit de l'étudiant favorisé, celui qui possède des
gadgets technologiques, celui qui a une voiture, qui part dans le Sud
durant sa semaine de relâche, qui est blanc, masculin, québécois
et sans enfants6.
Non seulement cela occulte-t-il l'hétérogénéité du groupe
social, mais cela permet... de le détester ! Comment un tel étudiant
peut-il s'opposer à la hausse des frais de scolarité ? Cette image
pourra justifier la haine contre tous les étudiants-es du mouvement.
La
fétichisation
J'emprunte
ce terme peut-être à tort à la psychanalyse dans un opportunisme
assumé parce qu'il sert mon propos. La fétichisation consiste à
prendre un objet et à lui attribuer un pouvoir magique. L'objet
fétiche de l'étudiant-e, symbole de sociabilité ou de
dégénérescence des rapports sociaux selon les uns et les autres,
est le iphone
et tous ses concurrents. D'après les médias et au sein de l'opinion
publique, ce symbole est devenu l'emblème des étudiants-es et, par
conséquent, on lui attribue le pouvoir de garantir la richesse de
celui qui le possède comme on le ferait avec le propriétaire d'une
voiture de luxe. On oublie cependant que les coûts ne sont pas du
tout comparables... Dès qu'on réfléchit à ce prétendu pouvoir,
l'absence de logique est si flagrante que l'adhésion à une telle
idée doit nécessairement passer par une absence de rationalisation;
ce qui, en soit, est extrêmement inquiétant.
L'infantilisation
Nous l'avons vu à toutes les sauces dans le traitement médiatique
du mouvement étudiant. D'un côté, le gouvernement nous traite
d'enfants gâtés, de l'autre, nous sommes les petits, matraqués,
qu'il faut protéger. Dans tous les cas, cela relève d'une même
idée : les étudiants ne sont pas des adultes, ils n'ont pas atteint
l'âge de la raison et ne peuvent prendre de décisions éclairées
quant à leur avenir. Cela pourrait au moins avoir la conséquence
positive de nous déresponsabiliser face à nos gestes... mais non !
Réduire les étudiants à de jeunes écervelés qui font une crise
dans un magasin de jouets est utile, mais pas du tout représentatif
de la clientèle qui se compose à la fois des étudiants de 18 ans
et des étudiants adultes des cycles supérieurs, parfois chefs et
cheffes de famille, parfois près de l'âge de la retraite.
La
projection
Il
s'agit de projeter sur l'autre, voire sur tous les autres, notre
propre comportement ou notre propre vécu. J'ai remarqué ce
comportement à quelques reprises, notamment chez Stéphane Gendron
et chez Jean-François Lisée. Gendron projetait sa stratégie de
faire semblant que la ligne du téléphone fonctionne mal lorsqu'il
ne veut plus discuter avec une personne. Il attribuait à Gabriel
Nadeau-Dubois de telles intentions alors que, vraisemblablement, des
difficultés de communication hors de son contrôle se produisait.
Cette projection avait pour conséquence, non seulement de montrer sa
terrible mauvaise foi, mais également de mettre en doute celle de
N-Dubois au cours de l'entrevue télévisée7.
Du côté de Lisée8,
et même s'il le faisait positivement, il projetait son vécu
estudiantin datant de X années comme étant représentatif du
mouvement actuel. Il est normal de se baser sur notre vécu personnel
pour le transposer vers le vécu d'autrui et ainsi ressentir de
l'empathie, cependant, il ne faut pas penser que les choses sont
semblables, que la réalité n'a pas changé en quelques décennies
et que notre vécu est représentatif de la réalité présente.
Cette projection leur sert de base pour étayer là-dessus d'autres
conclusions. Par exemple, un autre chroniqueur dont j'oublie le nom
utilisait son vécu estudiantin pour dénoncer la corruption dans les
associations étudiantes (de son temps)...
La
diabolisation
La
diabolisation fait pendant à la démonisation et est la conséquence
de toutes les autres techniques. Arme de propagande de guerre9
qui a servi le nazisme d'Hitler, elle consiste à prendre un groupe
et à lui donner un caractère inférieur, détestable, dangereux
pour l'ordre établi. On pense nécessairement à la montée de
l'antisémitisme dans le monde occidental des 19 et 20e siècles où
des théories justifiaient la violence envers les Juifs par
l'infériorité de cette « race » sur la race aryenne.
Dans notre cas, le mouvement étudiant est devenu une espèce de
« race » contre laquelle il est politiquement correcte de
pester, que l'on peut dénigrer et tourner en ridicule et contre
lequel on peut tenir des propos incitants à la haine et à la
violence tels que ceux lus sur la page facebook de CHOI Radio X10
(la radio-poubelle de Québec) et dans un article du Soleil11
désormais retiré qui faisait l'éloge des fascismes du début du
20e siècle et proposait la violence et la répression comme
solutions aux revendications étudiantes. Cet aspect est le plus
inquiétant. J'ai d'ailleurs été très surprise, lors d'une
mobilisation étudiante de visibilité, de recevoir, à 3 reprises,
un « finger » en guise de communication. De mon point de
vue, il est tout à fait injustifié d'envoyer « chier »
un étudiant ou une étudiante particulière quand on s'oppose à un
mouvement général. Je pense seulement que c'est la conséquence
logique de la diabolisation. Nous sommes désormais un groupe
« racisé », responsables de tous les maux politiques,
économiques et sociaux, et il est justifié de s'en prendre à nous,
individuellement, en signe de désaccord.
La
déresponsabilisation de l'agresseur et le blâme de la victime
Le
fait d'avoir rendu coupables a
priori
le groupe des étudiants a pour conséquence que les actes d'abus
seront considérés comme justifiés pour maintenir l'ordre social
contre un groupe de dégénérés. Le blâme de la victime est une
stratégie utilisée notamment contre les victimes d'agression
sexuelle par exemple lorsque l'on tente de chercher un lien de
causalité entre ce que portait la victime et ce qui lui est arrivé.
Dans notre cas, cela encourage la brutalité policière qui peut dès
lors s'approprier des pouvoirs et des droits sur les individus au nom
de l'ordre public et qui permet, entre autres, qu'un étudiant
pacifique, assis dans la rue à jouer de la guitare soit blessé
gravement à l’œil sans que l'opinion publique ne crie au
scandale. En effet, pour tous, « il avait juste à pas
manifester [sic] », la police se lave les mains en
expliquant que ses bombes sont sécuritaires et on conclut que
l'élève a reçu un bloc de glace ou d'asphalte12
(lancé par un autre manifestant), ce qui pourrait être conforme à
la réalité, mais qui ne justifie pas autant le blâme de la
victime). Bombe, glace ou asphalte, on ne peut que noter que la
présence de l'escouade anti-émeute attise la violence de tous les
côtés. Le droit de manifester est ici clairement remis en question.
En fait, tous les droits du groupe diabolisé sont remis en question.
En l'absence de droits, c'est l'autorité qui prime, l'état
policier, l'autoritarisme13.
La
judiciarisation et la menace
Cette
dernière stratégie a commencé à être mise en œuvre récemment
et d'autres développements sont à prévoir. L'état se tourne vers
son système de droits, le système juridique, qui lui permet alors,
par la non-reconnaissance des droits des étudiants, de faire primer
le droit individuel sur le droit collectif. Plusieurs exemples nous
ont été fournis autant à Alma14
qu'à Québec15.
Non seulement des étudiants s'en prennent-ils aux droits associatifs
de l'ensemble des étudiants-es par l'entremise des injonctions, mais
également aux professeurs-es par le biais de mises en demeure16.
Elle nous mène à un état autoritaire où la démocratie et ses
manifestations ne sont plus reconnues et où la dissidence qui en
découle est judiciarisée en tant que désobéissance illégale.
C'est efficace, personne ne veut de casier judiciaire, personne ne
veut d'amende de 440$ comme certaines personnes ont eu à Québec, à
Sherbrooke, à Montréal, à Gatineau et ailleurs17.
Heureusement, des profs18
et des journalistes19
dénoncent la judiciarisation et demandent aux gouvernants-es de
revenir au débat politique.
Remise
en question de la démocratie
Le
mouvement collectif est réduit à une somme d'individus dont le tout
ne dépasse pas la somme de ses parties, contrairement à la notion
« d'esprit de corps », aussi appelé « leadership
distribué20 »
décrit comme ceci :
- Les interactions entre les individus sont mises en évidence
- L’action est concertée
- Les compétences individuelles des personnes contribuent à l’initiative et à l’expertise globale
- Le pouvoir et les responsabilités sont partagés
- Les résultats de la concertation dynamique vont dépasser la contribution individuelle des collaborateurs.
- Une culture de confiance et de développement mutuel sera développée.
C'est
le cas du mouvement étudiant, constitué par la base des étudiantes
et des étudiants eux-mêmes, réunis en Associations étudiantes
facultaires et inter-facultaires, puis en Associations de cycle
(CADEUL, au 1e cycle, AÉLIÉS aux 2e et 3e cycles). Chaque
association facultaire a un représentant qui porte les propositions
votées en assemblée au sein de la CLASSE. Au Gouvernement, c'est le
contraire, il s'agit d'une minorité d'individus élus qui agissent
au nom d'une collectivité. Un tel système est scientifiquement
moins efficace que la démocratie directe et l'actions de réseaux de
communications dans un système collectif de collaboration qui
augmente l'effet synergique entre les individus. Le terme
« collaboration » est important. Il est démontré qu'un
tel système est plus efficace si le nombre de femmes est grand, si
la sensibilité des membres est respecté (décorum, courtoisie,
discussions plutôt que débats, consensus plutôt que simple
majorité, etc.) et si les tours de parole sont égalitaires21.
Il est pertinent de dire que plusieurs associations étudiantes ont
adopté des positions proféministes22
et ont parfois adopté des tours de parole en alternance homme/femme
afin de motiver celles-ci à prendre leur place (étant donné
qu'elle représente la moitié de la population, mais qu'elles sont
sous-représentées parmi les porte-paroles).
Enfin,
les gouvernants, en particulier la Ministre Line Beauchamp, se sont
moqués de la démocratie directe en ne reconnaissant pas les
associations étudiantes, en affirmant que le vote secret était
« meilleur » que le vote à main levée et en réduisant
la CLASSE à un groupuscule de militants radicaux (au sens péjoratif
du terme, proche de l'extrémisme, et non dans son sens propre qui
signifie de vouloir régler les problèmes en les prenant par leur
racine – le système). Il n'est pas surprenant que Mme Beauchamp
préfère les Fédérations, lesquelles ne consultent pas souvent
leurs membres et ont largement été critiquées dans le mouvement
étudiant (on se rappellera du référendum de la CADEUL pour se
dissocier de la FEUQ en 200523)
parce qu'elle ne procède pas de la démocratie directe mais bien
plutôt, comme le gouvernement, d'un exécutif élu qui a désormais
tous les pouvoirs sur ses membres et qui accorde, comme le
gouvernement avec les citoyens, un pouvoir très réduit de
« votants » ponctuels à ses membres.
On
ne sera pas surpris que la Ministre Beauchamp ordonne au mouvement
étudiant de se positionner en 24h, preuve de son ignorance du
processus décisionnel de la CLASSE et de son manque de respect
envers les étudiantes et les étudiants du mouvement24.
Pour mettre en image les différences entre ces deux démocraties,
directe et indirecte, je vous propose d'imaginer un arbre dont la
sève serait les décisions. En démocratie indirecte ou plutôt
« représentative », les citoyens sont les feuilles et
les élus sont les racines. Ceux-ci prennent les décisions qui ont
un impact jusqu'aux feuilles des arbres sans que ces dernières n'ai
joué un autre rôle dans le processus que de choisir ses racines
tous les 4 ans. Tandis qu'en démocratie directe ou participative,
les citoyens sont à la fois les racines et les feuilles alors que
les élus représentent le tronc, c'est-à-dire qu'ils portent les
décisions de leurs citoyens jusqu'aux feuilles, les citoyens
eux-mêmes, dans une dialectique circulaire qui permet une grande
participation des individus pour augmenter l'efficacité collective
et obtenir un plus grand consensus populaire.
Dans le cas du mouvement étudiant, non seulement on tranche les
racines, mais on isole le tronc et on détache les feuilles une à
une.
Triomphe
de l'individualisme
En ce sens, c'est le triomphe de l'individualisme où les
représentants-es des étudiants-es se font passer pour des
extrémistes (puisqu'on ignore le système de démocratie directe des
associations) et où les décisions prisent en assemblée générale
sont rejetées du revers de la main comme étant antidémocratique,
tandis que les poursuites judiciaires d'un individu contre le groupe
sont considérées comme légitimes. Pourtant, et pour en revenir aux
études sur les formes d'intelligence, isoler les individus, c'est se
priver d'une intelligence de « tout » qui dépasse la
somme de chaque individu. La judiciarisation du mouvement ainsi que
le triomphe de l'individualisme ont la même fonction; c'est une
autre technique, selon moi, pour persuader un ensemble de cellules de
« tu-seuls », comme disait si bien Michel Tremblay, que
s'unir ne sert à rien et qu'il vaut mieux s'en remettre à
l'autorité pour [les laisser] faire des choix éclairés.
Je conclus donc, très logiquement par une série d'encouragements :
il ne faut pas lâcher ! Restons motivés-ées et unis-es ! Ne
jouons pas leur jeu, jouons le jeu de la démocratie : grévons,
manifestons, mobilisons-nous, discutons dans le respect, votons en
assemblées.
Notices webographiques
1André
Pratte, « Une crise artificielle », La Presse, 13 avril
2012, [En ligne]
http://www.cyberpresse.ca/debats/editoriaux/andre-pratte/201204/12/01-4514826-une-crise-artificielle.php
3Un
texte qui rassemble plusieurs préjugés intéressants à relever et
qui traite spécifiquement du problème sémantique.
http://actualites.ca.msn.com/chroniques/je-suis-en-gr%C3%A8ve-%C3%A9tudiante
Petite image du compromis qui a clos le
débat. http://p.twimg.com/AqTKe9hCQAAGNww.jpg
4Office
national de la langue française.
http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/terminologie_relations_professionnelles/greve.html
5Le
dictionnaire en ligne.
http://www.le-dictionnaire.com/definition.php?mot=boycott
6Cet
article m'a fait rire, l'auteure affirme savoir de quelles couches
sociales proviennent les étudiants-es dans les manifestations.
http://www.journalpremiereedition.com/Article-de-blogue/b/21681/Greve-etudiante-la-honte
9Wikipédia,
décrié des uns et loué par les autres, en fait une belle
description.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Principes_%C3%A9l%C3%A9mentaires_de_propagande_de_guerre
11http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache%3AYneSj6pUJ3AJ%3Awww.cyberpresse.ca%2Fle-soleil%2Fopinions%2Fpoints-de-vue%2F201204%2F11%2F01-4514364-pour-en-finir-avec-les-greves-etudiantes.php+Pour+en+finir+avec+les+gr%C3%A8ves+%C3%A9tudiantes+bernard&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=ca&client=firefox-a
12Des
nouvelles de l'étudiant blessé, le médecin donne son diagnostic.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2012/03/20120323-110605.html
13Voir
à ce sujet le très bel article de Joan Sénéchal :
http://www.facebook.com/notes/joan-s%C3%A9n%C3%A9chal/la-d%C3%A9rive/10150686767502198
14L'injonction
pour limiter le piquetage au Cégep d'Alma.
http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2012/04/10/003-injonction-levee-college-alma.shtml
15Le
désormais célèbre Laurent Proulx.
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/04/03/009-laurent-proulx-comite-accueil-cours-universite-laval.shtml
16À
l'UQO, où les professeurs-es se sont unis-es au mouvement étudiant.
http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2012/04/17/002-uqo-manifestation-injonction.shtml
17Il
suffit de « googleler » les mots clés « arrestations
étudiants » pour obtenir une tonne d'articles sur la
question. Wiki , dont l'article est identifié comme « controversé »
en dresse un portrait de 230 arrestations (chiffre provisoire) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_%C3%A9tudiante_qu%C3%A9b%C3%A9coise_de_2012
18Les
professeurs de l'UQO, prêts à se faire arrêter :
http://www.facebook.com/video/video.php?v=10151503901150587
19Marc-André
Cyr et Éric Martin, Voir.
http://voir.ca/marc-andre-cyr/2012/04/16/faire-taire-les-cadavres/
20Ma
mère a fait un très beau travail de maîtrise sur le sujet.
Sources : http://www.sciencemag.org/content/330/6004/686.abstract.
21Le
« C factor » : « correlated with the average social
sensitivity of group members, the equality in distribution of
conversational turn-taking, and the proportion of females in the
group. ». Sources : Idem.
22Notre
ACELUL (Association de création et d'études littéraires de
l'Université Laval) à la dernière Assemblée générale !
Également, l'ASSÉ (Association pour une solidarité syndicale
étudiante) avec son Comité Femmes.
23Les
résultats de ce référendum qui a entraîné la désaffiliation de
la CADEUL à la FEUQ.
http://www.cadeul.ulaval.ca/cadeul/?Referendum_de_desaffiliation_a_la_FEUQ_resultats
24Réponse
de la CLASSE à l'ultimatum de Mme Beauchamp.
http://www.newswire.ca/fr/story/957367/greve-etudiante-la-classe-repond-a-l-ultimatum-de-la-ministre-de-l-education-un-manque-de-respect-pour-les-etudiants-et-les-etudiantes
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